Difficile de suivre le fil dans les décisions des arbitres français au sujet des mains dans la surface. Dans des situations qui semblent parfois bien similaires, les hommes en noir choisissent parfois de laisser le jeu poursuivre ou d’attribuer un pénalty. Mais dimanche, c’est allé bien trop loin pour Didier Digard, qui a concédé un pénalty pour un ballon touché de la main sur un tir qui semblait raté de la part de Guilavogui, et a en même temps pris un rouge direct pour avoir touché ce ballon alors qu’il était en train de tacler et à bout portant. Le capitaine niçois n’y est donc pas allé avec le dos de la cuillère, même s'il a depuis décidé de s'excuser de ses propos.
« Le match il est terminé, il a déjà sifflé pénalty si il avait en plus ce besoin d'exister et de me mettre un rouge direct c'est bien pour lui. Il pensera sûrement à moi alors que sincèrement je vais très vite l'oublier moi. Il y a pénalty, ok il y a pas de souci sincèrement il faut un minimum d'intelligence : qu'il soit mauvais c'est une chose, mais qu'il soit bête en est une autre », avait souligné le milieu de terrain niçois, remonté contre cette double peine assez surprenante.
Patron des arbitres, M. Garibian a décidé de monter au créneau pour défendre M. Gauthier, et surtout dénoncer les propos du capiaine niçois. « Je suis assez choqué par les propos de Didier Digard. Il faut accepter les décisions des arbitres et que M. Digard s'en prenne à M. Gautier, évoque son manque d'intelligence, voire sa bêtise. C'est intolérable. Le Conseil National de l'Ethique a en charge de se saisir de propos qui portent atteinte notamment à l'éthique du football, nous verrons dans les jours qui suivent. Les arbitres français à qui on reprochait une certaine attitude hautaine, une certaine fermeture, ils communiquent avec les autres acteurs et pour moi c'est essentiel », a confié à RTL l’ancien arbitre, pour qui tout va donc mieux au sujet de l’arbitrage français actuellement.
Cependant, ce lundi, histoire de calmer le jeu, Didier Digard a choisi de rectifier le tir. « Mes mots ont dépassé ma pensée. Je n’ai pas pour habitude de parler des arbitres. Les mots que j’ai utilisés sont ceux de la frustration, à chaud, après le match. J’ai parlé sur le coup de la déception. J’étais frustré de cette expulsion alors que le match était terminé et que mon geste n’était pas intentionnel. De plus, on avait perdu Alexy sur civière et David avait aussi subi un gros choc aux cotes. Tout cela, ajouté au résultat final, a abouti à ces déclarations à vif. Et je les regrette », a indiqué le capitaine du Gym.
