En faisant revenir Hatem Ben Arfa en France, Claude Puel a eu le nez creux. Depuis ce nouveau départ, le milieu de 28 ans brille. Pour le plus grand bonheur de l'OGC Nice, qui n'a d'yeux que pour lui...
Cet été, l'arrivée d'Hatem Ben Arfa à Nice avait été accompagnée d'un questionnement : « Était-il encore au niveau après une période difficile en Angleterre ? ». Après cinq mois sous le maillot niçois, le cas de Ben Arfa ne fait déjà plus débat. Le milieu offensif a répondu aux attentes placées sur lui, en marquant 7 buts en 17 matchs, et a même retrouvé l'équipe de France en novembre dernier. Un début de saison en fanfare, qu'il doit en grande partie à Claude Puel, un entraîneur qui a su lui faire confiance dans une période noire. Le coach construit sa jeune équipe autour de Ben Arfa, qui s'impose comme un cadre de l'OGCN. Et son brassard de capitaine, mardi lors de la défaite en Coupe de la Ligue contre Guingamp, ne pourra qu'attester cela.
« Il défend, participe, attaque, fait jouer les autres... Hatem est un joueur d'équipe. Il était capitaine parce que je trouvais qu'il le méritait. J'aurais pu également donner le brassard à Jérémy Pied, parce qu'il est exemplaire depuis le début », a expliqué, en conférence de presse, Puel, qui ne tarit pas d'éloges envers son joueur... « Hatem fait partie des anciens, je trouve qu'il remplit également bien ce rôle en terme d'exemple, et dans tout ce qu'il véhicule dans le groupe. Pour moi, c'était une normalité. Il y a quelques années, on lui aurait dit qu'il serait capitaine, il aurait beaucoup souri. Mais ça fait partie d'un nouveau Hatem, d'une maturité affichée. Quand on le voit capitaine, il n'y a pas de décalage par rapport à la fonction », a précisé Puel, qui attendra encore un coup de grâce de son attaquant, vendredi soir, pour cette dernière de l'année 2015 contre Montpellier.