L’entraîneur de l’OGC Nice se méfie particulièrement de Parisiens imprévisibles mais surtout solides en déplacement.
Pour Frédéric Antonetti, l’heure de la reconquête du Stade du Ray a sonné. Mais quand on lui fait remarquer que le Gym n’a plus gagné dans son antre depuis le 30 août dernier, le Corse a la réponse fusante. « Oui, mais il n'y a eu que trois matches depuis le 30 Août ! C'est comme de dire qu'on n'a plus perdu à Monaco depuis 1997 alors qu'on ne les a pas joués de 1997 à 2002 ! Pour revenir au cas présent, nous avons reçu deux équipes très difficiles à manœuvrer que ce sont Le Mans et Bordeaux », a expliqué Antonetti. L’entraîneur azuréen sait bien que, de toute façon, la meilleure façon de ne plus se faire reposer cette question est de s’imposer face à Paris, samedi, dans ce « choc » du milieu de tableau.
Un virage difficile à négocier face à des Parisiens qu’il tient en haute estime. « Paris est une équipe complète. La taille d'Hoarau, la vitesse de Giuly, la technique de Sessegnon, ils ont un vrai potentiel. Ce sera un match serré, comme toutes les rencontres de ce championnat. Paris a une force de frappe intéressante. Ils sont très expérimentés, Hoarau est leur seul novice parmi l'élite il me semble. Si je devais les situer, je les mettrais dans le groupe qui suit le trio de tête Lyon - Bordeaux – Marseille », reconnait Antonetti. Pour Paris, seule une victoire à Nice pourrait lui permettre d’espérer enfin revenir derrière ce trio.
