Quelques jours après le sacre en Coupe de France, le FC Nantes se retrouve confronté à une nouvelle affaire. Trois collaborateurs du président Waldemar Kita ont été placés en garde à vue mardi. En cause, des commissions suspectes perçues par un intermédiaire sur des transferts de joueurs.
L’euphorie n’a pas tardé à retomber pour Waldemar Kita. Tout de suite après la victoire en finale de la Coupe de France contre Nice (1-0) samedi, le président et propriétaire du FC Nantes a entendu Antoine Kombouaré dévoiler leurs désaccords et remettre son avenir en question. Et c’est loin d’être le seul problème du dirigeant. On le sait, le père du directeur général délégué Franck Kita fait l’objet d’une enquête pour fraude fiscale et blanchiment. De quoi ternir son image dans le monde du football.
Vente @FCNantes 🟡
— L'ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) May 10, 2022
Info @lequipedusoir : Waldemar Kita a bien un acheteur avec une proposition autour de 80 millions d'euros. Le président nantais poursuit sa réflexion.#EDS pic.twitter.com/Ok9osC6PtC
Et comme si cela ne suffisait pas, voici qu’une nouvelle affaire apparaît au sein du club nantais. Ce mardi, trois proches collaborateurs de Waldemar Kita ont été placés en garde à vue, annoncent nos confrères de Presse Océan. Une information confirmée par la radio RMC, qui précise que les trois personnes concernées ont été libérées en début de soirée. Ces interpellations ont été ordonnées dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Nantes.
L'agent dans le viseur des supporters
La police s’intéresse en effet à des commissions perçues par l’agent Bakari Sanogo, très proche de Waldemar Kita, sur des transferts de joueurs dont l’identité n’a pas filtré. Apparemment, les autorités doutent de la légalité de certaines sommes versées à l’intermédiaire. Encore un dossier qui pourrait coûter cher au patron du FC Nantes et à ses collaborateurs. De leur côté, les supporters suivront cette affaire avec enthousiasme. Eux qui n’apprécient pas les manœuvres de Bakari Sanogo et de l’autre agent Mogi Bayat, à la réputation au moins aussi sulfureuse.