Quand personne ne veut faire l’effort de conclure un transfert, il arrive ce qui devait arriver quand les négociations trainent jusqu’à la dernière seconde.
En dépit d’une journée de lundi très chargée, l’OM et Nantes ne sont pas parvenus à trouver un accord pour le transfert de Valentin Rongier. Ce dernier avait pourtant pris la direction de Marseille en avion afin de passer la visite médicale et signer son contrat dès que les deux parties auraient trouvé un terrain d’entente. Cela n’a jamais été le cas. Car si Nantes a accepté de faire un effort sur le montant du transfert et même le paiement échelonné, Waldemar Kita n’a rien voulu lâché sur le pourcentage en cas de revente. Et ce mardi, la presse française donne les chiffres précis.
L’OM a en effet proposé 13 ME pour le capitaine nantais, avec la possibilité de compléter le versement initial dans un an. En plus de cela, le FCN pouvait récupérer jusqu’à 5 ME de bonus éventuels en fonction des résultats du club provençal. Le problème s’est donc posé sur le pourcentage à la revente. Kita voulait absolument 30 % à la revente dès le premier euro gagné, et non pas sur la plus-value. Eyraud n’a autorisé qu’un bonus plafonné à 5 ME, soit 30 % uniquement jusqu’à une possible vente à 16 ME. Et les deux présidents n’ont rien lâché, Kita estimant avoir déjà fait assez d’efforts comme cela, tandis que son homologue ne voulait pas, en cas de belle revente, en donner quasiment un tiers aux Canaris. Au final, Nantes va récupérer son capitaine dans un sale état sur le plan psychologique, tandis que l’OM manque l’occasion de renforcer son milieu de terrain et s’expose à la grogne de ses supporters. Une fois de plus.