La semaine dernière, c’est une véritable guerre des nerfs que Waldemar Kita a déclaré à son homologue marseillais Jacques-Henri Eyraud dans le cadre du transfert de Valentin Rongier. En refusant de faciliter le départ de son capitaine, le président nantais a clairement compliqué la tâche du club phocéen, lequel a été contraint de griller son joker 24 heures après la fermeture officielle du mercato. Et si Jacques-Henri Eyraud a grandement été critiqué, Waldemar Kita mérite de l’être tout autant selon un Denis Balbir totalement dépité par ce feuilleton que l’on ne risque pas d’oublier.
« Sur ce dossier, on oublie trop souvent que dans une négociation, il faut être trois. Je veux bien qu’on tire à boulets rouges sur le président Eyraud mais son homologue de Nantes Waldemar Kita ne lui a pas non plus facilité la tâche. C’était une négociation entre un club particulier, Marseille, et un président très particulier lui aussi, Kita. Cela ne pouvait pas se passer normalement (…) Quel exemple pour la jeunesse de voir ces gens-là s’écharper autour d’une table sur quelques bonus d’un transfert à plusieurs millions d’euros alors que tout le monde avait des intérêts communs à ce que ça se passe bien. Rongier voulait aller à l’OM, Eyraud souhaitait l’acheter et Kita était prêt à vendre. J’ai l’impression que le président du FC Nantes a fait exprès de retarder la vente pour que son homologue passe pour un « boufon ». Cela frise le ridicule de bout en bout » a fulminé un Denis Balbir sans mots devant une telle situation. Heureusement pour Valentin Rongier, qui était au milieu de cette guerre d’egos, tout cela s’est bien terminé.