Désormais libre, après son limogeage par le FC Nantes, René Girard a tenu à réagir aux commentaires de Waldemar Kita concernant son ancien entraîneur. Car pour le technicien désormais au chômage, le président des Canaris a clairement raconté tout et n'importe quoi depuis quelques jours. Et surtout, il a eu une attitude totalement déloyale, cela avec le soutien de José Touré, qui a oeuvré dans l'ombre pour savonner la planche à celui qui était arrivé cet été sur le banc nantais. Ambiance.
« D’abord, je voudrais m’excuser auprès des supporters, c’est vrai que c’est une première partie (de saison) très moyenne. Je tenais, malgré un passage très court, à m’excuser (…) Kita dit que j’avais demandé à partir. Il est fort pour retourner les choses en sa faveur. Après le match contre Lyon, on a discuté, je lui ai demandé s’il sentait que le message passait moins bien, et de prendre une décision si elle s’imposait. Chose qui a été faite dès le lendemain matin (…) Je dirai que le premier à lâcher, ça a été lui. Il m’a berné. J’étais venu avec un projet de club, nous avons perdu onze joueurs à la trêve, nous n’en avons pris que cinq. Après le mercato, est arrivé l’affaire N’Zogbia, ce qui a un peu été le déclencheur de tous les problèmes. (…) Charles était d’accord pour venir avec de gros efforts financiers (…) puis j’ai appris que mes efforts étaient vains puisque Charles avait reçu des coups de téléphone d’un ancien joueur, qui est un peu le fou du roi, José Touré, qui par derrière a démonté ce que je faisais. J’ai posé des questions au Président, je lui ai dit qu’il était hors de question que l’on fonctionne comme ça. C’est le genre de situation qui coupe vite la confiance entre les uns et les autres. Au pays des menteurs, les menteurs sont rois et Kita est un menteur », a balancé, sur Canal+, un René Girard visiblement dépité par tout cela, mais qui a également indiqué qu’il n’était pas encore décidé à prendre sa retraite, ne souhaitant pas rester sur cette grosse déception.