C'est le quotidien L'Equipe qui le révèle ce dimanche, Anthony Limbombe, milieu de terrain international belge arrivé l'été dernier au FC Nantes, a été placé en garde à vue pendant quelques heures durant le mois de novembre par la police judiciaire de Nantes. Et si le joueur nantais a été entendu dans ce cadre, ce n'est pas pour un fait-divers, mais pour en savoir plus sur les conditions financières de son transfert chez les Canaris. Et notamment sur une prime de 3ME qui aurait été versée par le club, et dont la moitié semble avoir été ensuite redonnée à un agent. Un arrangement qui aurait permis de se jouer de la loi française. Et l'agent en question n'est autre que Mogi Bayat, qui a souvent travaillé avec Waldemar Kita, et qui vient de passer 48 jours en prison en Belgique suite à un énorme scandale de fraudes supposées.
Interrogé sur ce sujet, Waldemar Kita dément le versement d'une quelconque prime lors du transfert d'Anthony Limbombe.« De notre part, il n'y a pas eu de prime. On sait juste qu'on a payé un prix pour son transfert, en plusieurs fois, donc je ne vois pas où il y a un problème, et on n'a pas à justifier combien on l'a payé. On n'est jamais venu nous voir à ce sujet. Le joueur a assuré qu'il n'avait pas touché de prime, il a été libéré. Après, si des commissions ont été partagées en Belgique, ce n'est pas notre problème. Les enquêteurs, aujourd'hui, ont relâché tout le monde, y compris Mogi Bayat », explique, dans L'Equipe, le président du FC Nantes, qui oublie de préciser que si l'agent en question a été remis en liberté, c'est contre une caution de 150.000 euros.