Dans le désormais fameux tableau de marche d’Elie Baup, la victoire face à Lyon n’était pas prévue. Le technicien nantais s’en accommodera bien volontiers.
La zone rouge s’éloigne pour les Canaris avec cette deuxième victoire consécutive, et c’est bien là l’essentiel. Menés au score, les Nantais ont renversé la tendance face à Lyon pour s’imposer en fin de match et mettre Le Havre, actuellement 18e, à six longueurs. De plus, Elie Baup peut se targuer d’avoir effectué un coaching payant face aux champions de France, puisque Bagayako et Klasnic, entrés en cours de jeu, se sont montrés décisifs. « Les joueurs ont fait preuve de beaucoup d'exemplarité et de volonté. Ivan marque deux buts en étant sur le banc au coup d'envoi, je vais réfléchir si ce n'est pas la meilleure solution. Je plaisante », s’en est amusé l’entraîneur nantais, qui a surtout espéré que les deux premiers buts du Croate en Ligue 1 représentent le « déclic » tant attendu.
Même si Nantes a déjà remporté des succès importants psychologiquement, comme celui obtenu au Havre la semaine passé, ce succès pourrait également servir à décomplexer les Canaris. « Cette victoire doit donner un élan positif. On avait besoin de ce match pour se réconcilier avec tout ! Je ne parlerai plus de tableau de marche, mais on se rapproche des fameux 20 points. En début de match, on était un peu crispé, tendu, bloqué, on respectait trop les qualités de l'adversaire. A la mi-temps, j'ai essayé de leur faire prendre conscience de ça. La sortie de Djordjevic n'a rien changé. J'ai conservé la même idée de jeu, avec deux lignes de quatre. Bagayoko n'était pas au coup d'envoi, car il traîne depuis quinze jours des problèmes musculaires. C'est un bon bol d'air. Ca fait quelque temps qu'on méritait à La Beaujoire, il ne faut pas l'oublier. Prendre trois points à Lyon n'était pas prévisible », a rappelé Elie Baup, qui pourra désormais préparer le périlleux déplacement chez le voisin rennais en toute sérénité.
