Enfoncé dans la zone rouge il y a encore quelques semaines, le FC Nantes s’est totalement relancé dans la course au maintien en Ligue 1. Et si l’on en croit le latéral droit Dennis Appiah, la prime promise par le président Waldemar Kita n’y est pour rien.
Et si Antoine Kombouaré parvenait à sauver le FC Nantes ? L’hypothèse n’est plus si folle depuis que les Canaris ont retrouvé le chemin de la victoire. En effet, le pensionnaire de la Beaujoire vient de remporter ses trois derniers matchs de Ligue 1 avec neuf buts inscrits au total. Mais comment expliquer un tel déclic dans le sprint final ? Pour Dennis Appiah, le contenu encourageant de la défaite contre l’Olympique Lyonnais (1-2) a pesé le mois dernier.
« Pour moi, le tournant, c'est la deuxième mi-temps de Lyon, a confié le latéral droit sur France 3. On est mené 2-0, on peut prendre une valise. Mais on arrive à tenir tête à cette grosse équipe et même à marquer. Sur ce match, on a senti qu'on était parvenu à faire de bonnes choses. Sur le match à Strasbourg, on est parvenu à retourner un scénario difficile. On a mis tout ce qu'il fallait au niveau mental et au niveau physique. On a vu que ça pouvait payer. On a un groupe de qualité. Jusqu'à présent, ça ne payait pas... »
La prime « n’a pas joué »
N’en déplaise aux mauvaises langues, ce n’est donc pas la prime promise par le patron Waldemar Kita qui a subitement motivé les Nantais. « En toute franchise, ça n'a pas joué, a répondu Dennis Appiah. On avait bien conscience qu'on jouait notre survie. On a tous pris conscience que c'est aussi notre carrière qui est en jeu. Descendre avec le FC Nantes, ça aurait fait tâche dans nos carrières... En janvier-février, on n'avait pas encore le feu aux fesses comme l'a dit Randal (Kolo Muani). Là, on a pris conscience des choses, dos au mur. » Et face à un bonus non négligeable de 50 000 euros par joueur.