Battu à Sochaux, les Nantais n'ont plus aucune chance de se maintenir sauf un scénario totalement improbable auquel nul ne peut croire.
Un an après être remontée de Ligue 2, le FC Nantes s'apprête à y retourner. Car même si mathématiquement rien n'est fait, les Canaris ne comptent en effet que trois points de retard sur Caen, premier non-relégable, le goal-average désastreux (-22 contre -6) oblige Nantes à une victoire sur un score énorme contre Auxerre samedi prochain en espérant que les Normands s'inclinent contre Bordeaux. Si la victoire girondine semble possible contre Caen, voir le FC Nantes gagner par plus de dix buts d'écart semble totalement improbable. Ce qu'avoue d'ailleurs le technicien nantais. « Avec la différence de but qu'on a, on a presque les deux pieds dedans. Des regrets, j'en ai sur la succession de matches à la Beaujoire, où les équipes adverses sont revenues souvent au score, et où on n'a pas été très productif. On a fait des matches à domicile catastrophiques, je pense notamment au Havre. Ce n'est pas face à Rennes ou Sochaux que ça se joue, il fallait y penser avant. On arrive ce soir dans une situation extrêmement complexe, il y a très longtemps que j'ai tiré la sonnette d'alarme. Sur la deuxième partie de saison, on n'avait pas le niveau de la Ligue 1. Et il y a eu des enchaînements: les six matches de suspension de Bagayoko, beaucoup de blessures, comme ce soir, ce qui a fait que Faty a joué arrière droit. Ce n'est pas son poste, et il s'en est d'ailleurs bien sorti. Alonzo s'est blessé, c'est à l'image de la phase retour, avec aussi des attaquants qui se blessent », concédait fataliste Elie Baup, arrivée en début de saison pour tenter de sauver Nantes et qui a clairement échoué dans sa mission.