Le FC Nantes s'est rapproché de la Ligue 2 en s'inclinant samedi soir à Lille (2-1) dans un match au scénario terrible pour les Canaris. Du côté nantais, on en voulait terriblement à Eric Wattellier, arbitre de cette rencontre.
En position de relégable, Nantes espérait ramener au moins un point de Lille, et les choses avaient plutôt bien commencé pour le club de Kita, puisque Merlin avait ouvert le score (18e). Mais la suite a été moins rose, le LOSC passant devant grâce à deux penalties, dont le deuxième avait été repoussé par Lafont, mais que l’arbitre avait finalement redonné à tirer. La VAR a en effet signalé à Eric Wattellier que le gardien nantais avait les pieds devant sa ligne pour un ou deux centimètres. Une décision lourde de conséquences pour Nantes, qui a désormais deux points de retard sur Auxerre à une journée de la fin. Du côté de Pierre Aristouy, qui a remplacé Antoine Kombouaré, il y avait un gros sentiment de colère à l’encontre de l’arbitre, et il est d’ailleurs lui dire en face dès le coup de sifflet final.
L'arbitre pointé du doigt par Nantes
Voir cette publication sur Instagram
Même s’il était un peu retombé en température, l’entraîneur du FC Nantes en voulait à Eric Watellier. « Accorder le deuxième penalty est déjà sévère. Il y a des contacts dans le foot, beaucoup d’accrochages dans les surfaces de réparation. Il y a un Lillois qui ne cadre pas sa tête. Je ne vois pas en quoi ça change les choses. Dans le même ordre d’idée, Blas, en première période est accroché sur la reprise de Ganago. On dira qu’il ne fait pas action de jeu mais il subit quand même une faute. Quant au fait de le retirer, il y a des règles. Mais je ne crois pas me tromper en disant que l’on a déjà vu cette situation des dizaines, voire des centaines de fois depuis le début de la saison en Ligue 1. Le vestiaire était en colère mais pas abattu. Ils savent que quelque chose s'est passé. Maintenant, il reste un match, on ne maîtrise pas tout », s’est étonné Pierre Aristouy, qui espère désormais que Lens n’ira pas en vacances à Auxerre dans une semaine. Car pour espérer se maintenir, il faudra aussi que l’AJA se rate à domicile face au vice-champion de France.