Tenus en échec par Rennes (1-1), les Nantais doivent gagner les deux derniers matches de la saison pour espérer se maintenir, sans garantie.
Le malheur des uns fait le le bonheur des autres et c'est sans pitié que les supporters rennais ont accueilli le nul (1-1) réalisé par leurs joueurs, dimanche soir à Nantes. A grands coups de « Nantais en Ligue 2 ! », le kop breton a dressé un constat terrible, mais réaliste. Les Canaris sont désormais à quatre points de St-Etienne, premier non-relégable avant un déplacement qui sera décisif samedi prochain à Sochaux.
Pourtant les Canaris avaient bien entamé la rencontre et menaient à la pause grâce à un but de Bagayoko (1-0, 42e). Mais au fil du temps, la fébrilité gagnait le camp nantais et à six minutes de la fin, Sow égalisait pour Rennes (1-12, 84e). Un but catastrophique pour le FC Nantes qui est désormais tout proche de retrouver la Ligue 2 un an après l'avoir quittée. « Dans cette situation, et comme c’est souvent le cas pour des équipes dans notre situation, il nous manque un brin de réussite car on peut faire le break et finalement on a pris un but qu’on pouvait éviter. De toute manière, il faudra aller gagner à Sochaux pour leur passer devant et ensuite on jouera tout sur le dernier match. On a encore une chance de se maintenir, on la jouera à fond. Il n’y a plus beaucoup de matches, donc ça devient de plus en plus compliqué, mais on va tout donner jusqu’au bout. Dans le vestiaire on y croit, on l’a prouvé sur le terrain et on a été solidaire. On n’est pas des phénomènes, mais on se bat », concédait Guillaume Moullec, le milieu de terrain du FC Nantes.