L’attitude variable de Guingamp dans le dossier de la grève de fin novembre agace les présidents des autres clubs de Ligue 1, mais si certains restent discrets, Waldemar Kita met les pieds dans le plat avec notamment une petite phrase qui sera peu appréciée à l'En-Avant. Dans le Journal du Dimanche, le président du FC Nantes a fait un parallèle entre l’attitude de son homologue guingampais et la guerre. Une position assez stupéfiante quand même.
« En trois phrases, il y a trois contradictions. Ils sont pour, ils sont contre. Ils défendent, ils ne défendent pas. Il faut faire, il ne faut pas faire cette journée blanche… Je suis un peu surpris. Je trouve ça choquant. Mais vous savez, pendant la guerre, il y a beaucoup de gens qui se sont désolidarisés aussi, balance Waldemar Kita, qui n’est pas concerné par ce dossier, Nantes n’ayant pas à payer cette taxe, mais se solidarise des autres formations françaises. La famille du football est touchée. Je fais partie de cette famille. J’essaie de voir ce qui peut se passer à l’avenir. Il faut y aller étape par étape. Il y a une réunion jeudi. Voyons ce qui va ressortir du dialogue avec M. Hollande. Ensuite, on avisera. »