Le FC Nantes indigne avec ses supporters, Kombouaré se lâche

Le FC Nantes indigne avec ses supporters, Kombouaré se lâche

A la lutte pour le maintien en Ligue 1, Antoine Kombouaré se sent mal pour les supporters du FC Nantes. L’entraîneur des Canaris estime que le public de la Beaujoire mérite beaucoup mieux.

A moins d’une série de résultats positifs, le FC Nantes risque de jouer le maintien jusqu’à la fin de la saison. L’actuel 13e de Ligue 1 possède provisoirement six points d’avance sur le barragiste Le Havre. Mais l’écart pourrait diminuer si l’AS Saint-Etienne finit par remporter le match arrêté à Montpellier. Quoi qu’il en soit, Antoine Kombouaré se prépare à lutter jusqu’au bout même si la survie dans l’élite n’est pas forcément un objectif alléchant.

Kombouaré se lasse du maintien

« Ce n’est pas le travail que j’aime, mais on le fait, parce qu’on est dans la difficulté, pour plein de raisons, a confié l’entraîneur des Canaris face aux médias. C’est un maintien qu’on veut aller chercher le plus vite possible, mais compliqué, parce que je continue à penser qu’avec ce groupe, même s’il y a beaucoup de joueurs qui devaient être amenés à partir, on a connu plein de soucis. C’est très compliqué, mais on ne lâche pas. Je ne me plains jamais, j’ai horreur de ça. Je vais au-devant des difficultés, et on travaille. Mais c’est dur, c’était compliqué. Pour preuve aussi, vous l’avez dit, mais je l’ai senti aussi, que j’étais à deux doigts de ne plus être l’entraîneur du FC Nantes. »

Finalement conservé cet hiver, Antoine Kombouaré espère se maintenir et viser plus haut la saison prochaine, ne serait-ce que pour récompenser les supporters. « On espère que ça finisse bien, et puis surtout, qu’on puisse faire quelque chose de différent après. Je continue de penser que c’est un privilège pour moi d’être aujourd’hui entraîneur du FC Nantes. Je suis un entraîneur heureux, un homme heureux surtout, parce que ça reste un très grand club. Comme je l’ai dit souvent, on a des supporters qui font la Ligue des Champions. Et nous, on continue de jouer le maintien de l’équipe. Il y a un gap trop important », a comparé l’ancien coach du Paris Saint-Germain avant un déplacement capital au Havre dimanche.