A l'occasion du match Nantes-Le Havre, durant lequel il y a eu des incidents avec des supporters, un prestataire de sécurité a fait travailler des personnes en situation irrégulière.
C'est Le Parisien qui le révèle ce lundi, qu'avant le coup d'envoi du match Nantes-Le Havre, le week-end dernier à la Beaujoire, une des sociétés qui travaille pour le FC Nantes a fait l'objet d'un contrôle de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants de Loire-Atlantique au stade de la Beaujoire. Il s'agissait pour les enquêteurs de contrôler les personnes qui travaillaient lors de ce match pour le compte d'un prestataire des Canaris. « La police a entendu 18 personnes, employées pour assurer la sécurité de l’enceinte, et a interpellé puis placé en garde à vue deux dirigeants de l’entreprise : le président et le gérant », indique le quotidien. En effet, cette société de sécurité faisait travailler des personnes en situation irrégulière sur le territoire français et forcément sans les déclarer. Bien évidemment, le FC Nantes ne pouvait pas savoir que certaines personnes qui travaillaient à la sécurité étaient illégalement employés par ce sous-traitant.
Nantes s'est fait avoir par un prestataire
24/11/2024 France🇫🇷 Nantes - Le Havre, Brigade Loire 1999 protests against the unfair sanctions of the Professional Football League (LFP) against the ultras and against the bad results of the club. pic.twitter.com/et1yoitAkW
— 𝐂𝐚𝐬𝐮𝐚𝐥 𝐔𝐥𝐭𝐫𝐚 𝐎𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥 (@thecasualultra) November 24, 2024
Les deux responsables de cette société de sécurité ont été placés en garde à vue pendant 48 heures afin d'éplucher les comptes de l'entreprise et leurs propres comptes personnels. De son côté, l'URSSAF estime son préjudice à 500.000 euros, les personnes contrôlées sans papiers n'ayant aucun contrat de travail valable. De son côté, le FC Nantes va suivre ce dossier de très près, et va s'en mêler une fois que les responsabilités de l'entreprise seront officiellement établies. « Au terme de l’instruction, le FC Nantes se réserve le droit de déposer plainte en tant que victime et réclamer réparation du préjudice, notamment financier », indique le club de Waldemar Kita.