Dans un communiqué publié ce mercredi après-midi, la Ligue de Football Professionnel a indiqué avoir tranché dans le dossier qui oppose depuis l’été dernier le FC Nantes au SC Bastia. Après avoir détaillé le déroulement de cette affaire, la LFP a indiqué qu’elle avait officiellement donné match perdu aux Canaris, et match gagné à l’équipe corse.
« Réunie le 12 février 2014, la Commission des Compétitions de la LFP a donné match perdu par pénalité au FC Nantes (0 pt, 0 but marqué) pour en reporter le bénéfice au SC Bastia (3 points, 0 but marqué) suite au litige opposant les deux clubs à l’issue de la rencontre FC Nantes – SC Bastia (1ère journée). Lors de la rencontre FC Nantes-SC Bastia du 10 août 2013, le SC Bastia avait porté une réclamation sur la participation du joueur Abdoulaye Touré (FC Nantes), qui s’était vu infliger une sanction d’un match de suspension ferme à compter du 24 juin 2013 par la Commission Fédérale de Discipline. Le FC Nantes ayant décidé de contester cette décision de la Commission Fédérale de Discipline, la Commission des Compétitions de la LFP avait décidé de surseoir à sa décision lors de sa réunion du 11 septembre 2013. Tour à tour, la Commission Supérieure d’Appel de la FFF (décision du 31 octobre 2013), puis le CNOSF (décision du 5 février 2014) ont confirmé la sanction d’un match de suspension ferme du joueur Abdoulaye Touré. En conséquence, le joueur Abdoulaye Traoré ne pouvait être aligné lors de la rencontre face au SC Bastia. En conséquence, et en application de l’article 510, le match perdu par pénalité entraîne le retrait des trois points au FC Nantes et l’annulation des deux buts marqués. Le SC Bastia est déclaré gagnant de la rencontre sans but marqué, l’article 510 prévoyant que l’équipe gagnante conserve le nombre de buts marqués au cours de la partie (en l’occurrence 0 puisque le match s’était achevé sur le score de 2-0 pour le FC Nantes). En conséquence, le FC Nantes compte désormais 30 points et le SC Bastia 36 points », a précisé la Ligue de Football Professionnel. De quoi donner encore des motifs à Waldemar Kita et Michel Der Zakarian pour s’énerver contre les autorités, même si cette affaire n’en restera probablement pas là.