Alors que le FC Nantes traverse une meilleure période, son propriétaire et président Waldemar Kita ne peut pas en dire autant. Le dirigeant reste dans le viseur de la justice pour des soupçons de fraude fiscale et de blanchiment.
Comparé à la saison dernière, durant laquelle il avait dû disputer des barrages pour se maintenir en Ligue 1, le FC Nantes se porte bien sur le plan sportif. Les Canaris, qui restent sur trois matchs sans défaite en championnat, occupent une honorable septième place avant le début de la 12e journée ce week-end. Seulement voilà, les soucis de Waldemar Kita viennent polluer l’actualité du club nantais. Cette fois, les supporters qui réclament inlassablement son départ n’y sont pour rien.
Waldemar Kita, vers une mise en examen ?
Selon des sources judiciaires et un proche du dossier cités par l’AFP, le propriétaire et président du FC Nantes fait toujours l’objet d’une enquête de la justice qui le soupçonne de fraude fiscale et de blanchiment. L’investigation a en effet été confiée à un juge d’instruction fin septembre, ce qui pourrait conduire à une mise en examen. Pour rappel, Waldemar Kita avait été cité dans l’affaire des Panama Papers en tant qu’actionnaire de sociétés offshore. La police avait alors perquisitionné son domicile, le siège parisien des laboratoires Vivacy qui lui appartiennent ainsi que le centre d’entraînement des Canaris.
Mais ce n’est pas tout. A travers ses diverses activités, Waldemar Kita est accusé par Mediapart, entre autres, d’avoir « lésé le fisc français de 14,8 millions d’euros, uniquement au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ». Il faut aussi souligner l'article de L’Echo, persuadé que 99 % des parts du club étaient possédés par une société en Belgique afin d’éviter des impôts lors de la revente d’actions. Si l’on ajoute l’autre enquête concernant des transferts potentiellement irréguliers à Nantes, Waldemar Kita a du souci à se faire.