Waldemar Kita a prévu une prime de 50.000 euros en cas de maintien. Le FC Nantes est actuellement 18e, et virtuellement barragiste.
Actuellement 18e de Ligue 1 et donc virtuellement barragiste, le FC Nantes traverse une période bien compliquée. Face au Stade Brestois dimanche à 15h00, les Canaris n'auront pas d'autre choix que de remporter les trois points pour espérer revenir sur Lorient et Bordeaux, deux concurrents direct, respectivement à quatre et cinq points. Le match face aux Girondins lors de la journée suivante pourrait être le match le plus important de la saison du FCN alors que les Marines et Blancs vivent une crise sans précédent, que cela soit dans le domaine sportif mais également au niveau économique avec le départ de leur actionnaire King Street. Une situation dont rêve de profiter Nantes, qui malgré des saisons galères n'a plus connu la descente depuis la saison 2008/2009 et une terrible 19e place. Alors pour motiver un peu plus l'effectif, Waldemar Kita a sorti les grands moyens. Le dirigeant s'est rendu dans le vestiaire avant le match contre Strasbourg, et a promis une prime de 50.000 euros en cas de maintien !
Kombouaré pas convaincu
Questionné sur cette méthode, le coach Antoine Kombouaré a avoué comprendre que cela puisse choquer. « Je peux comprendre. Après on est dans une situation difficile et le décideur, c'est le président. Il a souhaité discuter de ça avec les joueurs. Mais je ne pense pas que l'argent permette de faire courir plus, de motiver plus et de gagner plus. Après je suis super content si, à l'arrivée, ça a permis aux joueurs de gagner à Strasbourg. Si tu joues en Ligue 2, c'est très mauvais. Tes salaires baissent très très fort, ça peut faire très mal. Il y a aussi beaucoup de joueurs qui vont se trouver à la rue, sans club. On sera tous sanctionnés » a expliqué l'entraîneur nantais. Face à Strasbourg, les Nantais s'étaient imposés. Alors effet de la prime promise par Kita ou simple bonne performance ? Premier élément de réponse ce dimanche face à Brest, où les Nantais doivent impérativement l'emporter.