Samedi, dans la foulée des incidents pendant Nantes-TFC, Waldemar Kita avait mis au défi des journalistes de trouver un repreneur pour son club, le patron des Canaris ne semblant toutefois pas vouloir céder si vite l'équipe qu'il a rachetée au groupe Dassault en 2007. Cependant, la machine s'est mise en route sur ce thème, et certains supporters rêvent de voir l'actuel propriétaire du FC Nantes faire ses valises. Mais, si Waldemar Kita peut vendre son club, il sera clairement impossible pour lui de reprendre la totalité de son investissement depuis neuf ans. Et de loin.
Répondant à 20 Minutes sur ce sujet, Luc Dayan, qui avait contribué au passage de témoin entre les anciens propriétaires de Nantes et Waldemar Kita, prévient que ce dernier ne doit pas croire à un retour sur investissement. « Pour vendre un club, il faut une démarche volontariste avec une communication qui va avec, une logistique qui va avec. Il faut donner la possibilité de faire des audits, et ensuite, de faire des négociations entre un acquéreur et un vendeur. Selon ce que je comprends et ce que je lis, Waldemar Kita ne semble pas être dans cette démarche. Quand j’ai travaillé à la Jonelière, il y avait eu une communication très claire du groupe Dassault en disant : "On veut vendre"… Pour un acheteur potentiel, arriver avec une belle offre c’est difficile, quand vous ne savez pas ce qu’il y a dans le dossier, quand vous n’avez pas eu accès à tous les contrats. Il a peut-être dépense 100ME depuis 2007, mais ce n’est pas parce que ça a coûté beaucoup d’argent que ça vaut cet argent », explique Luc Dayan, qui ne croit pas à une telle opération imminente.