C’est un problème récurrent à Nantes, la situation est particulièrement tendue entre Waldemar Kita et une frange des supporters nantais.
Ces derniers ont déjà mené des actions violentes à l’encontre de leur président, et cela a encore débordé dimanche dernier avec les jets de fumigènes sur la pelouse, forçant l’interruption momentanée de la rencontre. La fermeture de la Tribune Loire décidée par la commission de discipline ce jeudi est donc logique selon le président des Canaris, qui espère pouvoir mettre en places des mesures fortes pour lutter contre une partie de la Brigade Loire qui lui en veut directement, et nuit au bon déroulement des rencontres. C’est le message qu’ont fait passer Frank Kita et Luc Delatour, respectivement directeur général délégué et directeur des opérations, en conférence de presse.
« On est là pour confirmer la mesure conservatoire prise par la commission jeudi. On connaîtra la sanction finale en mai, après l’instruction. Cette décision intervient après six mois de violences et de dégradations subies par le club. Ces événements successifs de violence amènent à mesure sécuritaire. On est là pour lutter contre ses violences, mais surtout pour rassurer notre public », a fait savoir le fils Kita, avant que Luc Delatour ne passe aux accusations.
« Il faut lutter contre les agissements d’un groupuscule de 50, 80, voire 100 personnes, qui a décidé de punir le club. Ils savaient qu’avec ces actions, il y aurait huis clos. On voit sur la vidéo surveillance qu’on s’est caché lors de ces actions, capuche, écharpe. On a des gens contre qui on va porter plainte. Pour un groupe qui fait des bêtises, une très grande majorité est pénalisée. On va faire en sorte que l’an prochain, on respecte les règlements. Ils sont extraordinaires lorsqu’il s’agit d’animer. Mais ça ne peut pas être : j’anime et en même temps je fais n’importe quoi. Pour qu’on puisse sortir les fauteurs de troubles, et il faut les sortir, il faut des preuves. Nous disons donc à la BL : un, vous vous déclarez, deux, faites le ménage », a envoyé le dirigeant de la Maison Jaune, qui fait référence au refus de la Brigade Loire de se déclarer en association de la Loi 1901, ce qui évite forcément d’avoir à prendre ses responsabilités quand les choses se passent mal. Une solution draconienne est désormais envisagée, avec la possibilité de réduire la capacité de la tribune Loire, pour mieux la sécuriser.