Confronté à la crise sportive du FC Nantes, le président Waldemar Kita n’avait vraiment pas besoin d’une nouvelle polémique extra-sportive.
Après l’épisode des Panama Papers en avril dernier, le dirigeant est désormais confronté aux accusations du quotidien belge L’Echo dans l’affaire Football Leaks. En effet, la société Flava Groupe qui possède le FCN est domiciliée à Bruxelles, ce qui permet à Kita « d'éviter les impôts sur les plus-values réalisées lors de la vente des actions ». Des révélations qui ont très clairement agacé le patron des Canaris, lequel s’est emporté en répondant à nos confrères de Presse Océan.
« Tout ça, ce sont des c…, a réagi le Franco-Polonais. Je suis stupéfait. On a le droit d'avoir une holding. C'est tout à fait normal. On a besoin d'avoir un siège, ça s'arrête là. Tout le monde est au courant depuis des années, notamment la DNCG (le gendarme financier de la Ligue). » Une manœuvre qui fait les affaires de Kita, mais qui selon lui n’est pas illégale pour autant. L'avenir dira si c'est bel et bien le cas, même si pour l'instant la justice et le fisc n'ont rien eu à reprocher au patron du FC Nantes.