Titulaire indiscutable sous les ordres de Christian Gourcuff, Nicolas Pallois n’est pas étranger à l’actuelle troisième place du FC Nantes en Ligue 1.
Avec le milieu brésilien Andrei Girotto, redescendu d’un cran, le défenseur central forme l’une des charnières les plus solides du championnat. Cela n’a pas échappé aux supporters qui l’ont récemment élu sportif nantais de l’année, à la fois pour ses performances et sa personnalité si singulière dans le monde du football. Une récompense dont Pallois n’est pas peu fier.
« Ils ont peut-être appris à me connaître en dehors de ce qu’on dit sur moi à la télévision, a imaginé le Canari dans un entretien accordé à Presse Océan. Ça s’est toujours bien passé partout. Aussi bien à Niort qu’à Bordeaux, il n’y a pas une personne qui va dire du mal de Pallois ! Je ne fais pas trop de bruit, j’essaye de donner le maximum, c’est ce que les gens aiment. » Le roc nantais n’a pourtant pas été épargné par certains observateurs, à commencer par l’humoriste Julien Cazarre.
Pallois n’est pas rancunier
« On me considère comme un bourrin qui ne sait pas jouer au foot (sourire) ! Ça fait des années que j’inverse cette image. Ça part de la télévision, où on m’a dénigré de nombreuses années, mais ça faisait partie de leur boulot, je n’en veux pas à ces personnes, a réagi Pallois, qui regrette le rôle de la presse. Les médias peuvent parfois changer une carrière. Par exemple, le jeune Rennais Eduardo Camavinga a déjà tous les objectifs braqués sur lui… Il n’a que 16 ans, il faut juste le laisser progresser. » De son côté, le Nantais reste loin des projecteurs, ce qui lui convient parfaitement.