Déjà enterré vivant par les anciens joueurs du FC Nantes, Raymond Domenech espère bien faire taire toutes les critiques sur le banc de touche des Canaris.
Ces dernières semaines, le grand retour de Raymond Domenech au sein du football français a fait couler beaucoup d’encre. Si l’équipe de l’ancien sélectionneur des Bleus est toujours invaincue, avec des nuls contre Rennes (0-0), Montpellier (1-1) et Lens (1-1), elle reste aux portes de la zone rouge, à la dix-septième place de la L1. Autant dire que l’heure est encore grave à Nantes, un club qui n’a plus gagné depuis novembre… Et pour les anciennes gloires du club, la nomination de Domenech représente un nouvel échec de Waldemar Kita, comme l’atteste déjà Eric Carrière. « Domenech ? Un choix logique car Kita aime faire le buzz. Mais, Domenech ou un autre, quand on a bientôt 70 ans, c’est difficile de dire qu’on construit. Ce sont des choix pas cohérents. Je le connais très peu. Ce que je vois de lui c’est qu’il aime être sur le devant de la scène. C’est bien pour protéger les joueurs parfois… Il peut permettre au club de se sauver, car il y a plus faible que Nantes. Mais ensuite ? Pour aller où ? », a lancé le champion de France 2001 sur 20 Minutes.
Une attaque frontale à laquelle Domenech a forcément répondu en conférence de presse. « Je vais lui prouver qu'il a tort. Je n'ai aucun conflit, je n’ai rien à dire, je ne rentre pas dans la polémique. Je ne veux pas de conflit sur le dos du club. Les autres disent ce qu'ils veulent, on est là pour travailler et faire du mieux possible. Chacun a le droit de dire ce qu'il veut. En plus, il est payé pour parler puisqu’il est consultant. Il fait son métier, je fais le mien. J’espère qu’on va leur prouver à tous que cette équipe tient la route et qu'elle va montrer quelque chose. C’est la seule réponse, les polémiques ne servent à rien », a répliqué Domenech, qui veut donc faire fermer des bouches à Nantes. Pour cela, le FCN devra d’abord battre Metz dimanche en L1.