Nommé entraîneur du FC Nantes mardi, Vahid Halilhodzic a fait connaissance avec ses hommes cette semaine.
Le Bosnien a pu prouver à son capitaine Valentin Rongier que les rumeurs à son sujet n’étaient pas toutes fondées. « On voit un peu tout et n'importe quoi sur lui. J'ai même lu que c'était un dictateur, un tyran. Il est loin de tout ça. (...) On est agréablement surpris », a témoigné le milieu nantais. Pourtant, Halilhodzic n’est pas du genre à mesurer ses propos. Afin d’être sûr que ses hommes le comprennent, le technicien n’y va pas par quatre chemins.
« J'ai expliqué à ma façon, directe. Tout le monde ne me comprenait pas. Quelques Brésiliens ne me comprenaient pas. Pour montrer sa rage, il faut un vocabulaire assez indicatif, a confié le coach des Canaris. Il faut demander aux joueurs leur "feedback". Il faut leur demander à eux comment ils ont reçu Vahid. » L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain a donc donné un petit exemple de son discours avant le derby à Bordeaux dimanche (15h).
Les Nantais devront souffrir
« Pourquoi pas gagner ? C'est un mot que j'utiliserai souvent. Ça peut paraître ridicule parfois, mais non. J'ai de l'expérience. Il faut qu'on aille chercher la victoire, parce que l'adversaire ne va pas nous faire de cadeaux. Il faut qu'on termine ce match à quatre pattes, en souffrance. Ça ne sera pas facile. Pour espérer gagner, il faut faire un match presque parfait », annoncé Halilhodzic, qui met déjà la barre très haut.