Licencié par les Girondins début janvier, Jocelyn Gourvennec l’avoue : il ne « peut pas » regarder les matchs du club au scapulaire.
Néanmoins, il accepte de parler de son ancienne équipe. Et dans les colonnes du journal L’Equipe ce mardi, l’ancien coach de l’EAG est notamment revenu sur le mercato estival des Girondins en 2017. Un mercato aujourd’hui décrié avec les départs de joueurs importants comme Diego Rolan ou encore Nicolas Pallois. Mais le natif de Brest s'est notamment défendu d’avoir été le « dictateur » du mercato des Girondins.
« Il y a des choses qui n'ont pas fonctionné. On va parler du recrutement qu'on a fait tous ensemble. Aujourd'hui, il est très décrié. Les joueurs qu'on a choisis sont des bons joueurs. Sauf que la mayonnaise n'a pas pris. Je n'ai pas fonctionné en dictateur. Le recrutement a été fait de concert. On a perdu quatre joueurs de fort caractère : Rolan, Ounas, Ménez et Pallois. Et, dans les moments difficiles, leur caractère nous a manqué » a expliqué Jocelyn Gourvennec avant de confier que Nicolas de Tavernost avait exigé des ventes au mercato. Ce qui n’a pas aidé à monter une équipe compétitive.
Gourvennec a été déçu par Ménez
« Ce n'est pas la seule raison, mais l'actionnaire voulait des ventes. Et puis l'année de Ménez, ce n'était pas ce qu'on souhaitait, ce n'était pas ce qu'il espérait. Rolan ne voulait pas rester. Ounas souhaitait partir et il y avait cette proposition de Naples. Pour Pallois, je m'en veux. J'aurais dû insister pour qu'il reste. Ses négociations de contrat (il lui restait un an) avaient duré, et ça l'avait braqué. Il nous apportait de la force, du tempérament. Son association avec Toulalan, que j'avais envie de voir derrière, aurait été intéressante. Le tandem Jovanovic-Toulalan n'a pas été solide. Je pense que j'ai aussi surprotégé mes joueurs ». Reste désormais à voir à quoi ressemblera le prochain mercato des Girondins, qui devrait être animé par le probable départ de Malcom…