Désormais aux commandes du FC Nantes, Raymond Domenech sait bien qu'il est attendu au tournant. Et après sa conférence de presse, il a déjà droit à des attaques violentes.
Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, Raymond Domenech doit vivre depuis 2010 avec l’image apocalyptique donnée au bord d’un terrain d’entraînement à Knysna, lorsque celui qui était sélectionneur de l’équipe de France avait lu le communiqué lunaire des Bleus en grève. Dix ans plus tard, le technicien traîne toujours ce boulet, et pour ses retrouvailles avec le banc de touche, il n’échappe pas aux quolibets. Si pour les supporters du FC Nantes, on en veut surtout à Waldemar Kita, dans les médias, Raymond Domenech a encore de sacrés ennemis. Même s’ils se sont côtoyés sur le plateau de L’Equipe d’Estelle, Dominique Sévérac a remis une charge à l’ancien coach des Bleus suite à sa conférence.
Domenech devrait rester chez lui
« J’ai une pensée pour Christian Gourcuff sur le fait ce soit Raymond Domenech, l’apôtre du jeu le plus laid jamais proposé en équipe de France, qui soit son successeur,(…) J’ai regardé la conférence de presse de Raymond Domenech, et 10 ans après on a attendu pour ça en fait. Dix ans pour ça, il est sans souffle, il n’a aucune idée, il fait deux ou trois traits d’humour sans intérêt. 10 ans loin des micros pour nous pondre ça, il valait mieux rester chez soi », a lancé, sur RTL, le journaliste du Parisien, visiblement très remonté contre Raymond Domenech. Il va désormais falloir attendre les premiers résultats sportifs du FC Nantes pour savoir si Domenech va réussir à apaiser un peu les tensions autour de sa nomination au poste d'entraîneur des Canaris ou si au contraire la cocotte-minute va finir par exploser.