Depuis dimanche, et le match Nantes-Guingamp, Michel der Zakarian et Jocelyn Gourvennec s’égratignent à tour de rôle. Mardi, l’entraîneur de l’En-Avant avait répondu à son homologue nantais, qui qualifiait ses joueurs de « pleureuses », en explique que Der Zakarian avait moins de classe que Suaudeau et Denoueix. Une petite phrase qui n’a pas laissé sans réaction le coach des Canaris, lequel est revenu à la charge, demandant à Gourvennec de rester à sa place et de ne plus faire le malin.
« Suaudeau et Denoueix parlaient comme ils voulaient, et je parle à ma manière. Il n'a pas à juger mes conférences de presse. Il parle de Suaudeau, mais il ne m'a rien appris dimanche. Quand il dit qu'il a eu trois occasions en première période, on n'a pas dû voir le même match. Je les félicite pour leur parcours européen. Guingamp, ce ne sont que des saints, c'est le petit… Mais il faut ouvrir les yeux. Il fait du très bon boulot, mais qu'il reste à sa place, tout Gourvennec qu'il est. Il faut qu'il arrête de se gratter le nombril », a prévenu le technicien nantais, visiblement pas content de cette escalade verbale qu’il a quand même déclenché lui même dans les minutes qui ont suivi la fin du match Nantes-Guingamp.