Après six années passées en dehors du championnat de France, Lorik Cana est revenu dans son deuxième pays en signant à Nantes. Mais son retour aux sources, a aussi été motivé par la perspective d'être prêt pour l'Euro 2016 dans les meilleures conditions.
Le FC Nantes attendait un patron pour sa défense. Le 31 août dernier, ce voeux a été exaucé avec la signature de Lorik Cana. Cadre dans toutes les équipes où il est précédemment passé, de Paris à la Lazio en passant par l'OM, le défenseur albanais a été recruté pour apporter toute son expérience au sein du jeune collectif nantais. Invité du Canal Football Club, Cana est d'abord revenu sur ce transfert estival. « Ça s'est fait par hasard. Je connaissais le président Kita, on a trouvé un accord rapidement. J'avais plusieurs pistes, les Etats Unis, le Moyen Orient, et puis dans le football on ne sait jamais ce qui se passe jusqu'au dernier moment. Puis après on essaie de choisir la meilleure solution, surtout dans une année ou je dois préparer l'Euro 2016 avec mon pays », a déclaré Cana, qui va enfin participer à un grand rendez-vous international sous le maillot de l'Albanie.
À 32 ans, Cana s'est déjà imposé au FCN, où il a joué quatre matchs et gagné qu'une seule fois à Lille (0-1). Mais, le natif de Pristina aurait pu ne jamais porter le maillot nantais... En effet, cet été, il a bien failli finir sa course à ... Marseille, mais son engagement avec le président Kita était plus fort que tout. « Ça ne devait pas sortir dans la presse, mais avec le président de l'OM, ils m'ont contacté dans les dernières 48 heures et j'avais déjà donné ma parole au FC Nantes, et je ne me voyais pas revenir dessus même si Dieu sait que j'aime l'OM. Une parole est une parole », a-t-il lancé.
Malgré son retour avorté, Cana va retrouver Marseille dans deux semaines à La Beaujoire. Une impatiente qui le guette, tant il aime ce club olympien. « Quand on est supporter de l'OM on le reste pour toujours. Mais c'est sûr que sur le terrain je vais être le premier à vouloir les battre », a expliqué Cana, qui a toujours laissé une bonne empreinte dans chacun de ses clubs. À lui de faire perdurer cette bonne habitude à Nantes, qui ne demande que ça...