Arrivé en cours de saison à Nantes, Elie Baup veut redonner son lustre d'antan aux Canaris.
Se confiant dans la presse locale, l’entraîneur du FC Nantes avoue qu’il a très envie de se lancer dans un projet à long temps afin de ramener le club à un rang plus digne de son histoire.
« L'idée qui a toujours prévalu ici, c'est formation costaud et recrutement malin. Comme Auxerre, mais dans un autre style. Aujourd'hui, il faut regarder un club comme Rennes. Il se donne les moyens de recruter les meilleurs jeunes et travaille très bien. Malgré tout, pour pousser son équipe vers la Ligue des Champions, il opère un recrutement fort », explique Elie Baup dans Presse-Océan.
« Je ne veux pas être entraîneur général comme j'ai pu l'être à Bordeaux. Je ne vais pas faire un papier à la Dugarry mais il existe une évolution de notre fonction que nous devons prendre en compte. Si le mec, il a une position forte par rapport à son groupe, c'est déjà bien. J'espère seulement que si je dis non à une situation, on accepte ce non. En revanche, déclarer : je veux ça. Il ne faut pas rêver. Nous avons l'avantage que le président soit aussi l'actionnaire. Pour un club, c'est déjà une chance énorme (…) C'est une construction qui va demander un certain temps. Le tout, c'est de voir des progrès, que je sois intégré dans l'aspect participatif. Quand j'ai posé les pieds pour la première fois ici, c'est indescriptible ce sentiment de fraîcheur, d'envie que j'ai ressenti. C'était un truc nouveau, une sensation de changer de planète, comme si j'arrivais dans un club étranger avec une grosse histoire, il fallait que je m'applique, que je me remette en cause. Je me suis senti utile et ce sentiment je l'ai encore. J'ai envie de rester là toute ma vie, en sachant que l'on peut dégager dans un mois ! », explique l’entraîneur du FC Nantes, confiant que ses rapports avec Waldemar Kita, le président du club, étaient au beau fixe.