Andy Delort n'a rien pu faire pour éviter la défaite de Nantes face à Montpellier. L'attaquant s'est en effet blessé après 5 minutes de jeu et a probablement terminé sa saison. Pas de quoi le rabibocher avec les supporters.
Prêté avec option d’achat obligatoire au FC Nantes le 30 janvier dernier, Andy Delort ne se doutait pas de ce qui l’attendait du côté des Canaris. Jamais l’attaquant n’a trouvé sa place, et quand il l’avait, comme samedi face à Montpellier, il a été obligé de la laisser, Delort se blessant quasiment au coup d’envoi. Apparu consterné et sidéré dans le box des joueurs, le numéro 99 nantais a donc assisté à la nette victoire d’un de ses nombreux anciens clubs. Depuis qu’il a quitté Sète, où il a été formé, Andy Delort a porté le maillot de 12 clubs différents, et à chaque fois cela s’est mal terminé, y compris avec l’Algérie qu’il avait décidé de rejoindre. Dans L’Equipe, Anthony Clément fait un portrait au vitriol d’Andy Delort, dont le talent est indéniable, mais qui s’est perdu dans ses choix de carrière.
Delort et Nantes, ça n'a jamais pris
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— We Are Malherbe (@WeAreMalherbe) May 20, 2023
Pour le journaliste du quotidien sportif, l’attaquant de 31 ans va très probablement encore une fois quitter un club où personne ne le regrettera, ce qui est forcément très triste. En effet, même s’il y avait une obligation d’achat dans le prêt, cela ne prévoyait pas une possible relégation du FC Nantes en Ligue 2. « Andy Delort a pris l'habitude de dire adieu tous les ans ou presque, sans trouver la recette pour que ça se passe bien. Les supporters des clubs qu'il quitte finissent toujours par le détester après l'avoir adoré, mais ce schéma ne devrait pas se reproduire à Nantes : ils ne l'ont jamais aimé. Arrivé en janvier, il repartira à Nice en cas de relégation et il est sorti blessé au bout de deux minutes contre Montpellier (0-3). Ça sent la fin et si tout finit mal, son échec ne sera qu'une péripétie parmi d'autres, car la chute du FCN sera bien plus grande que la sienne », constate Anthony Clément dans un constat sans pitié pour l’attaquant, mais aussi et surtout pour le club de Waldemar Kita.