L'AS Nancy-Lorraine va mal, très mal. Dernier de Ligue 1 avec seulement onze points, huit longueurs derrière le premier non relégable, le club lorrain va en plus devoir vendre pas moins de quatre à cinq éléments dès cet hiver, pour assurer un budget équilibré. Pas vraiment une bonne solution quand on joue sa peau match après match, même si le président Jacques Rousselot a assuré que son club recrutera à moindre frais. Une façon de rassurer Jean Fernandez, l'entraîneur de l'ASNL annoncé sur le départ ?
« Pour assurer la pérennité du club, nous avons décidé de céder quatre à cinq joueurs, ce qui peut nous permettre d’assurer l’équilibre. Il existe encore un mince espoir et on doit s’y accrocher. Si on doit mourir, cela sera les armes à la main. Nous aimerions trouver des investisseurs le plus vite possible afin de profiter de cette augmentation de capital afin d’ajuster notre effectif durant ce mercato d’hiver. Cela pourrait donner du souffle à la trésorerie de l’ASNL. (…) Le salaire de Jean Fernandez n’a jamais été pour moi le motif d’un départ éventuel. J’ai lu qu’il avait l’intention de partir, mais on ne m’a rien dit. Si Jean Fernandez, qui est le patron du sportif, veut partir, qu’il me le dise », a lancé le président nancéien en conférence de presse. Les six mois qui viennent s'annonce compliqués du coté de la Lorraine, où Yohan Mollo a déjà quitté le navire, alors que Djamel Bakar et Benjamin Moukandjo devraient rapidement l'imiter.