Après deux victoires consécutives, les Nancéens avaient à cœur d’enchaîner devant leur public. Mais c’était sans compter la défense de fer des Auxerrois, qui ont profité de la naïveté de l’ASNL pour prendre le meilleur en fin de match (0-1).
Cela faisait un moment que Nancy n’avait pas présenté un visage aussi entreprenant, aussi offensif. Et pourtant, c’est ce qui les a menés à la défaites contre Auxerre. Malgré de bonnes occasions en seconde période, l’ASNL a eu du mal face au bloc bourguignon, et a du prendre des risques qui l’ont exposée aux contres. «Nous avons manqué d'à-propos. Nous avons manqué de percussion offensive, de précision. Nos seuls regrets à la fin de ce match est de ne pas avoir ramené un point. Quand vous ne pouvez pas gagner un match, il faut au moins essayer de ne pas le perdre. Nous avons été un peu naïfs dans cette situation. Nous avions à cœur de faire quelque chose, de chercher la victoire, oui, mais pas n'importe comment. Face à une équipe qui joue le contre en permanence, on se devait d'assurer une assise défensive, ce que nous n'avons pas su faire», a clairement indiqué Paul Fischer, le bras droit de Pablo Correa.
Les Nancéens retrouvent donc leur instabilité chronique, qui semblait avoir disparue quelques matchs. Une défaite à Marcel Picot ne fait rien pour arranger la situation, et jouer à domicile paraît toujours aussi difficile. Malgré tout, les Lorrains vont devoir se remotiver pour affronter Rennes la semaine prochaine. Contre une équipe qui veut à tout prix finir sa saison avec brio, les hommes de Pablo Correa devront éviter de tomber dans une spirale négative.
