Annoncée comme imminente et avec une date butoir au 15 novembre, la vente de l’AS Nancy aux repreneurs chinois avec des soutiens anglais et canadiens, se fait attendre. Un peu trop au goût de Jacques Rousselot, pour qui ce projet a déjà perdu de sa superbe alors que les fonds n’arrivent pas à une semaine du terme. Le patron du club lorrain l’a bien fait savoir sur France Bleu Lorraine : si rien n’est remis en cause pour le moment à ses yeux, ce n’est tout de même pas un très bon signe.
« Je cherchais quelqu'un qui soit à mes côtés, je pense l'avoir trouvé. Pour autant les choses n'avancent pas comme je souhaiterais, on va attendre encore un peu. Il n'y a pas de friture (sur la ligne) mais ça commence a m'agacer, j'aime bien les choses qui sont claires. Aujourd'hui nous sommes dans l'attente, peut-être que ça se fera, peut-être que ça ne se fera pas, c'est la raison pour laquelle j'ai toujours été très très prudent, tant que les choses ne sont pas actées définitivement, rien n'est fait », a expliqué l’homme d’affaires et dirigeant nancéen, qui avait pourtant parlé d’objectifs très élevés pour les repreneurs, avec la Ligue des Champions en ligne de mire. Il va falloir désormais attendre de voir si les acheteurs vont mettre les sous sur la table concrètement avant d’aller plus loin.