Désormais certain de descendre en Ligue 2 à la fin de l’actuelle saison, Nancy va devoir sérieusement se serrer la ceinture, d’autant plus que le bilan financier du club lorrain n’est déjà pas fameux avec un déficit de 4ME. Pour Jacques Rousselot, des coupes sombres vont devoir être faites, et cela va faire mal, car le dirigeant nancéien ne veut pas que son club sombre corps et âme comme d’autres l’ont fait ces dernières saisons.
« C’est surtout très douloureux, parce que c’est synonyme de catastrophe industrielle ! Notre budget était aux alentours de 38 ou 40 millions d’euros, mais nous allons essayer de raisonner sur un budget d’une dizaine de millions. Je ne veux pas que, demain, l’ASNL subisse le sort de Metz, Strasbourg, Auxerre et bien d’autres. Beaucoup de joueurs vont nous quitter et nous allons essayer de trouver des arguments de transferts à travers ceux qui peuvent apporter des plus-values. Je ne braderai pas !, prévient dans l’Equipe, le président de l’AS Nancy-Lorraine, qui admet qu’il cherche des investisseurs pour aider son club, mais sans vouloir céder la main. Je préfère rester un décideur, mais nous allons essayer de trouver de nouveaux investisseurs à mes côtés pour amortir le choc. J’ai déjà pas mal pioché dans la lessiveuse et on commence à voir le fond. »