L’ASNL finit une saison médiocre en Ligue 1, et veut à tout prix rebondir. Toutefois, avec un budget déséquilibré, Nancy va devoir revoir intégralement sa copie, et surtout reconstruire une bonne partie de son effectif.
Rien ne va plus à Nancy. La (trop) modeste 12e place du club lorrain en championnat n’a pas répondu aux attentes financières, et le trou dans le budget se creuse. Pour Jacques Rousselot, président de l’ASNL, la situation n’est pas catastrophique mais alarmante. «Nancy est un club qui rencontre à peu près les mêmes difficultés que les autres. C'est donc toujours compliqué quand économiquement on n'arrive pas à joindre les deux bouts. Il nous reste cependant un mois pour mettre de l'argent dans les caisses. Le marché est trouble, c'est même franchement inquiétant. […]Disons qu'on partait sur un budget de 45 M et qu'on en a réalisé 33 ou 34», a rapidement expliqué Rousselot dans l'Est Républicain. Et ce dernier a déjà ciblé le point noir budgétaire du club : la masse salariale.
L’été va donc être l’occasion de dégraisser du côté de Nancy ; détruire pour reconstruire sur de nouvelles bases. «Macaluso, Ayité, Diabaté et Curbelo sont déjà partis. (Et les joueurs susceptibles de partir) sont nombreux. Il y a Calvé, Ouaddou, Helder, Ca, Malonga, N'Guemo et N'Diaye ! On veut construire notre équipe autour de Hadji et Feret, sans oublier Bracigliano et Chrétien», a lancé le président nancéen. Qui dit départs dit arrivées et la liste des éventuelles signatures est longue : outre Vahirua, qui a déjà signé, Rousselot évoque Cerdan, André Luiz, ou encore Dossevi. Reste à savoir si ce grand ménage de printemps réussira à rééquilibrer le budget lorrain.