Malgré une nouvelle défaite à domicile samedi soir, l’entraineur et le président se sont montrés confiant en l’avenir. La solidarité est de mise.
Rien ne va plus à Nancy, qui reste sur six défaites dans ses huit derniers matchs. Le club lorrain n’a plus gagné à domicile depuis le mois de décembre, et c’est au tour de Monaco d’être venu s’imposer à Marcel-Picot ce samedi. Les choses commencent à devenir sérieusement préoccupantes pour Pablo Corréa, dont l’équipe pourrait se retrouver relégable en moins de temps qu’il n’en faut si cela continue. Pour autant, l’entraineur uruguayen, qui a présenté une démission refusée la semaine dernière, essayait de dédramatiser. « Il y a une envie de se battre, mais on a encore payé cher nos erreurs individuelles. Moi, j'aurais préféré qu'on joue moche et qu'on gagne. On a fait de bonnes choses. Les joueurs sont une peu comme des gamins qui arrivent tout frais le matin à l'école. Et puis, l'estomac se vide, et ils plongent », a même tenté d’expliquer l’entraineur lorrain, plus que jamais soutenu par son président dans cette période de crise.
«Non seulement Pablo restera entraîneur jusqu'à la fin de la saison, mais plus encore. Avec lui, nous avons vécu sept années fantastiques. Cette saison, c'est un peu plus difficile. Et si on doit mourir, on mourra ensemble ! Moi, j'ai encore plein de projets en tête pour se club, et j'ai envie de continuer sauf si ma santé m'en empêche. Le maintien, j'y crois. Le vent va tourner, et les garçons ne vont pas lâcher, croyez-moi », a assuré le président Jacques Rousselot, qui a reconnu réfléchir à un départ en stage dans les prochains jours pour souder le groupe avant la dernière ligne droite.