Réagissant à la surprenante annonce faite par les élus du Grand Nancy de renoncer aux travaux de Marcel-Picot et à l’accueil de l’Euro 2016, les dirigeants messins ont bondi et proposé la candidature de Saint-Symphorien. Le club lorrain avait également postulé à l’organisation d’un ou plusieurs matches, mais n’avait pas été retenu, malgré une rénovation possible du stade messin. Le dossier n’a pas été rangé aux oubliettes et Metz a assuré que ces travaux pouvaient avoir lieu en temps et en heure pour permettre de recevoir l’Euro dans cinq ans.
Du côté de l’AS Nancy-Lorraine, c’est très évidemment la gueule de bois, au point que le départ de Jacques Rousselot n’est pas inenvisageable. Le président nancéen n’a pas souhaité s’exprimer vendredi, laissant le vice-président de l’ASNL le faire. « C’est une énorme désillusion, à la hauteur de ce qu’on a investi en temps et en argent dans ce projet », a confié Nicolas Holveck dans le Républicain Lorrain, précisant que le club avait déjà investi 4,5ME dans ce dossier.