A Nancy plus qu’ailleurs, les coups de pied arrêtés ont souvent été la meilleure solution pour débloquer des situations compromises. A l’image de l’OL avec Juninho ou de Bordeaux avec Gourcuff, Nancy fut l’un des meilleurs artificiers dans ce domaine ces dernières années. Pourtant, les Nancéens n’ont toujours pas marqué de cette manière cette saison. Un constat implacable qui trouve ses sources dans l’état d’esprit plus que le tireur pour Pablo Correa.
« Cela ne dépend pas seulement du tireur. Il faut qu’on soit plus présent à la réception. C’est une question d’état d’esprit. On connaît l’importance des coups de pied arrêtés dans le foot moderne. On en a besoin, notamment pour débloquer des situations à domicile » affirme l’entraineur uruguayen, qui avoue par ailleurs ne pas travailler précisément cet exercice à l’entraînement, la motivation étant trop différente de celle en match. Pour Benjamin Gavanon, qui s’était affirmé comme un excellent frappeur lors de la saison 2007-2008 notamment, les causes sont multiples, et même le ballon utilisé à son importance.
« Plus tu marques sur coups francs ou corners, plus tu te sens à l’aise et plus l’adversaire a peur. On l’a déjà vécu. À l’époque, les ballons Baliston nous ont bien servis, parce qu’on y était habitué... Mais aujourd’hui, on est dans une autre spirale, c’est un cercle vicieux. À nous de faire en sorte que la roue tourne de nouveau » conclue dans l'Est républicain le milieu de terrain, qui espère débloquer cette série dès samedi face à Lyon, autre équipe qui n’a toujours pas marqué sur phase arrêtée cette saison.