Le président de Nancy n’a pas apprécié, mais alors là pas du tout l’élimination de son équipe en Coupe de France face aux amateurs de Plabennec. Et Jacques Rousselot est allé de vive voix faire savoir à ses joueurs sa fureur.
« Nous n'avons pas d'excuses. Certains n'en ont peut-être pas conscience (...) Dans le vestiaire, j'ai dit rapidement ce que j'avais à dire, puis je suis parti (...) Vous savez, en quinze ans, des coups de gueule dans les vestiaires, j'en ai donnés. Et je sais aujourd'hui que ce n'est pas en provoquant qu'on obtient mieux. Jeudi, ce fut bref, ça m'a soulagé, mais j'avais envie de tout casser. Il y a un moment, on doit passer à l'étape suivante. Je me souviens aussi de l'an passé. Dans une équipe, parfois, l'alchimie est une chose difficile à trouver. Il reste que j'ai quand même envie de dire aux joueurs qu'ils sont dans un club sain. Tous les mois, ils sont payés régulièrement. En ce moment, je reçois des dizaines de textos par jours venants des agents pour me vendre des joueurs, car leurs clubs sont en faillite », tempête le patron de l’AS Nancy-Lorraine dans l’Est Républicain.