Dernier de Ligue 1 après dix journées de championnat, Nancy vit des heures très délicates. Débarqué cet été au poste d’entraîneur du club lorrain, Jean Fernandez doit gérer cette situation très compliquée pour une formation qui n’est toutefois pas décrochée puisque Nancy ne compte que trois points de retard sur le 16e, Brest, et quatre sur l’OM. En tout cas, l’entraîneur de l’ASNL sait qu’il ne sera pas épargné si cette situation perdurait et dans le Républicain Lorrain Jean Fernandez avoue qu’il connaît les règles du jeu.
« C’est difficile en ce moment. Je pensais que ce serait compliqué mais pas à ce point. On a joué dix matchs, on n’a pas gagné et je le regrette. Être dernier, c’est symbolique. Psychologiquement, ça arrête un peu les joueurs. Mon rôle aujourd’hui, c’est d’être capable de gérer cette situation car un joueur en confiance n’est pas le même homme. Il y a de l’espoir. Au niveau du jeu, sans être extraordinaire, on n’est pas mangé non plus. Personne ne nous a mis de carton. On aurait même pu prendre des points en plus. C’est le problème : on n’est jamais très loin mais on n’y est pas encore, reconnaît Jean Fernandez avant la réception de Nice, qui sera le premier tournant de la saison pour Nancy. Si on ne gagne pas, ce sera très compliqué. J’ai aussi un handicap : je viens d’arriver. Si j’avais fait mes preuves sur trois, quatre ans, j’aurais la confiance du président et de mes joueurs. Là, c’est plus difficile. Je ne dis pas qu’on ne me fait pas confiance mais l’oxygène d’un entraîneur, c’est la victoire. Je ne me sens pas menacé. Je ne suis pas obnubilé par mon sort mais après dix matchs sans victoire, le premier fusible c’est le coach. C’est le métier qui veut ça. »