Samedi soir, dans la foulée de la descente de Nancy en Ligue 2, Jacques Rousselot avait sévèrement critiqué Jean Fernandez, estimant que ce dernier avait largement contribué à ce résultat, avant de partir cet hiver. Le patron du club lorrain avait eu des mots très sévères à l’encontre de son ancien technicien, lequel a décidé de réagir, remettant, dans les colonnes de l’Equipe, les pendules à l’heure... et de l’huile sur le feu.
« Je suis scandalisé par la manière dont M. Rousselot continue de présenter les choses et par la façon dont il parle de moi. Je veux bien prendre ma part de responsabilité, mais il faut qu’il assume aussi la sienne. Si je suis parti en janvier, c’est parce qu’il m’a poussé au départ. C’était la troisième fois depuis mon arrivée à Nancy qu’il me demandait de m’en aller. La première fois, c’était en octobre 2011, trois mois après mon arrivée et après dix journées. La deuxième fois, en février 2012, alors qu’on était 19es. La troisième fois, en décembre 2012. Trois fois, il m’a demandé de partir, en me tenant le même discours : “ Tu t’en vas, mais je ne peux pas te payer ton contrat. ” La troisième fois a été celle de trop. Il m’a poussé à la démission et je me suis assis sur deux années et demie de contrat. Je n’en pouvais plus de ses contradictions. J’étais pour tenter de rester en L1, lui avait déjà acté la descente en se séparant de Mollo, André Luiz et Haïdara et en essayant de céder Moukandjo. Depuis, il n’arrête pas de répéter que j’ai abandonné le navire. Il me fait passer pour un déserteur en se donnant le beau rôle. Alors ça suffit ! Jamais je n’ai eu l’intention ni l’envie de partir de moi-même. Il a créé un climat délétère autour de moi pour me pousser à bout et il a manqué et manque toujours de la plus élémentaire honnêteté », constate, dans le quotidien sportif, celui qui va entraîner Montpellier à partir de la saison prochaine.