Complètement dépité après la défaite de l'AS Nancy Lorraine contre le FC Lorient samedi soir (2-3), Jacques Rousselot ne décolère pas et envisage même le pire...
Samedi, Jacques Rousselot a connu la pire journée de sa carrière footballistique. Défait dans la course à la présidence de la FFF contre Noël Le Graët le matin, le président nancéien a vécu la lourde chute de sa formation contre Lorient le soir. Tout proche de réaliser un joli coup avec un avantage de 2-0 à la pause, l'ASNL a effectivement sombré après l'heure de jeu avant de perdre dans les toutes dernières secondes (2-3)... Un scénario plus que cruel qui plonge Nancy dans le doute, à la 18e place de la L1 avec 28 points, soit trois petites unités devant la lanterne rouge. À l'approche du sprint final, Rousselot tente donc de remobiliser tout son club.
« Le match m’a achevé. Je crois qu’il faudra bientôt que j’arrête, le milieu du football ne me correspond plus. Mais d’ici là, il faut sauver l’ASNL, voilà ce qui compte. Rien d’autre. Les joueurs ? J'attends qu'ils se parlent entre eux, peut-être qu’ils s’engueulent, mais il faut qu’il se passe quelque chose. C’est leur intérêt. On a travaillé durement pendant trois ans pour en être là. On a tiré le diable par la queue. Ce serait trop bête de redescendre en Ligue 2. Je crois d’ailleurs que ce groupe est meilleur que d’autres précédents. Il l’a prouvé à certains moments », a lancé, dans les colonnes de L'Est Républicain, le président Rousselot, qui ne se remettrait donc pas d'une nouvelle rechute en Ligue 2...