Avant le déplacement à Nancy, prévu samedi soir, Valère Germain a mis la pression sur ses coéquipiers de l'AS Monaco.
Mercredi, en perdant sèchement contre la Juventus en demi-finale aller de la Ligue des Champions (0-2), le club de la Principauté s'est clairement éloigné de son rêve européen... Si la finale à Cardiff paraît désormais inaccessible, l'ASM doit désormais faire attention à la rechute en championnat, malgré un fauteuil de leader confortable, avec trois points d'avance sur le PSG avec un match en retard. Et c'est dans l'objectif de remobiliser ses troupes que Valère Germain a élevé la voix. L'attaquant monégasque sait effectivement que Monaco aura fort à faire pour battre l'ASNL dans un match qui s'annonce compliqué, surtout à cause de la fatigue...
« Il reste encore quatre matches. Il y a avant tout ce premier match à Nancy, qui joue en plus sa survie en Ligue 1. Le match se jouera sur un synthétique. Ça va être un peu la guerre. Il va falloir qu’on réponde présent, pour ne pas se rajouter de pression supplémentaire sur les trois derniers matchs. Ce que je pense, et c’est ce que j’essaie de faire passer dans le vestiaire, c’est que certes, il y a un peu de fatigue, mais on n’a pas le droit de lâcher. Il nous reste deux semaines, ou un peu plus si on arrive à faire l’exploit. Ce n’est pas le moment de gérer, d’écouter son corps. Il ne faut plus rien calculer. Même s’il y a de la fatigue, il faut tout évacuer. On peut écrire l’histoire et si on remporte ce titre, ça peut changer la carrière de chacun », a lancé, en conférence de presse, Germain, pour qui il serait impensable de tout gâcher en 15 jours en cette fin de saison.