Alors que Montpellier menait tranquillement au score, les Héraultais se sont relâchés et ont concédé l'égalisation brestoise. Mais comme rien ne va pour les Finistériens, les hommes de René Girard ont finalement réussi à revenir dans la partie grâce à un penalty tardif transformé par Souleymane Camara (2-1). Le coach montpelliérain a apprécié la réaction de ses joueurs, mais pas les sifflets du public à l'encontre de Younès Belhanda.
« On a joué pendant dix minutes, puis on s'est arrêté. A la mi-temps, il était important de pouvoir se remettre dans le sens de la marche. Pour faire court, bref et bien, on prend trois points. C'était ça l'important. Il fallait que l'on renoue avec le succès, mais que ce fut dur. On a vu une équipe qui joue sa survie, une autre qui a du mal à enclencher quelque chose de cohérent. La fin de saison est laborieuse. J'ai fait le choix de remplacer Belhanda à la mi-temps. J'ai pour habitude de protéger mes garçons. Je n'aime pas ce genre de réactions (du public, ndlr). Il ne faut pas oublier ce que ce garçon nous a apporté la saison passée », a expliqué René Girard, qui doit néanmoins savoir que son président Louis Nicollin, a prévu de vendre le Marocain.