Les patrons des équipes de Ligue 1 n’ont pas molli dans leur mouvement, malgré la fin de non-recevoir du président de la République lors de la réunion organisée jeudi à l’Élysée. Cependant, Louis Nicollin n’est pas du genre à se laisser dicter ses choix et si le patron de Montpellier conteste très fort la rétroactivité de la taxe de 75%, il ne veut quand même pas crier famine.
« Si le niveau de la Ligue 1 s'affaiblit, il s'affaiblira. Et ceux qui joueront la Ligue des champions, ils pourront se permettre de se payer des joueurs plus chers. Ce qui est emmerdant, c'est pour les clubs comme Lyon, Marseille, Nice ou Lille. Ça fait un paquet d'argent pour eux. Si j'étais à leur place, j'aurais mal à la tête! C'est normal qu'ils réagissent. En revanche, les mecs de Monaco, ils sont bien eux…A Montpellier, sur 2013, ça va nous coûter 700.000 ou 800.000 euros. A 700 ou 800.000 euros près, on ne va pas crier au secours. S'il manque 700.000, je serais mauvaise langue de dire qu'on ne pourra pas retomber sur nos pattes. Ce n'est pas pour ça que la DNCG nous mettra à la rue. Il ne faut pas pousser. C'est juste la manière qui ne me plait pas du tout, reconnaît, dans le Journal du Dimanche, Louis Nicollin, qui s’amuse quand même du mouvement annoncé pour la fin du mois de novembre. Notez que des patrons qui font grève, c'est quand même vachement marrant… Mais on ne va pas être contre. Moi, je ne soutiens rien du tout, je regarde, c'est tout. Si je préfère jouer ? Ah oui, surtout qu'on joue à Marseille! Ça aurait pu être sympa. Je ne sais pas si ça va être reporté, Après, si on gagne sur tapis vert, c'est bien aussi! »