Ses droits TV divisés par 3, Nicollin félicite Labrune

Ses droits TV divisés par 3, Nicollin félicite Labrune

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Alors que des élections vont avoir lieu en septembre prochain pour choisir un nouveau président à la LFP, Laurent Nicollin semble avoir déjà fait son choix. Il utilise d'ailleurs des arguments contestables.

L'épisode des droits TV pour la période 2024-2025 aura profondément marqué le mandat de Vincent Labrune en tant que président de la LFP. Le diffuseur majoritaire, DAZN, qui propose 8 matchs sur les 9 de chaque journée de Ligue 1, reçoit énormément de critiques à l'heure où les supporters ont de plus en plus de mal à payer les abonnements pour voir leur équipe jouer. En effet, les prix imposés par le géant anglais ne passent pas et le nombre de spectateurs sur les streams illégaux a explosé lors de la première journée de championnat. Pour autant, celui dont le mandat prend fin dans trois semaines ne semble pas remis en cause par ses plus fidèles alliés à la ligue. C'est le cas de Laurent Nicollin, lequel a témoigné de tout son soutien envers Labrune.

Nicollin ne veut pas évincer Labrune

Dans un entretien accordé au Parisien, Laurent Nicollin a une nouvelle fois sorti les crocs pour défendre Vincent Labrune. Interrogé sur la baisse drastique des droits TV, le président de Montpellier l'affirme : ce n'est pas la faute du numéro 1 de la LFP. « On pensait avoir un certain truc, on ne l’a pas eu. Après bien sûr, je suis honnête, ça ne me fait pas plaisir de passer de 20 millions de droits TV à 7. Si tout avait été mal fait et mal analysé, je vous le dirais, mais ce n’est pas le cas. Après je ne suis pas à la Ligue, mais ça n’a pas été si facile que ça, il y a eu des difficultés pour négocier des choses. On a ce qu’on a et maintenant, à nous de nous débrouiller avec. Baisser le train de vie des clubs, ça ne fera pas de mal », explique d'abord Nicollin.

Avant d'évoquer le fait que Vincent Labrune cristallise les critiques. « Qu’est-ce que vous voulez que je réponde à ça ? Cristallisez-vous si vous le voulez (sic), qu’est-ce que j’en ai à foutre moi ! Je ne me lève pas le matin en lisant la presse et en me demandant ce que pensent les journalistes de Labrune, Pierre, Paul ou Jacques. J’ai autre chose à foutre que de savoir si c’est bien de cristalliser, si c’est bien d’être pro-Macron, pro-Mélenchon », conclut-il. Le message est passé.