Louis Nicollin est capable du meilleur comme du pire. Après le match contre Auxerre, c'est le pire qui a pris le dessus, et cela pourrait lui en coûter.
Réagissant aux propos pour le moins outranciers de Louis Nicollin, qui avait qualifié Benoît Pedretti de « petite tarlouze » avant de lui promettre un accueil musclé lors du match retour Auxerre-Montpellier, l’association Paris Foot Gay constate que le patron de l’équipe héraultaise est un récidiviste en la matière.
« À combien de déclarations à caractère homophobe le président d'un club de l'élite française a-t-il droit ? Un club de football loisir, le Créteil Bébel, a été récemment exclu de notre championnat pour avoir refusé de jouer contre notre club. A ce moment-là, la FFF, la LFP, le Ministère de la Jeunesse et des Sports et de nombreuses associations se sont émus publiquement d'une telle homophobie banalisée et décomplexée. Mais Monsieur Nicollin sévit toujours sans crainte d'aucune sanction. Il ne devrait donc plus être possible d'entendre de tels propos de la bouche d’un responsable du football français. Comment peut-on lutter contre une telle discrimination dans les stades quand un président, censé montré l’exemple, se comporte de la sorte ? », argumente l’association qui réclame des sanctions contre Louis Nicollin et annonce qu’elle va contacter l’AJ Auxerre, signataire de la Charte contre l'homophobie dans le football, afin de connaître la position du club de Benoît Pedretti et de porter éventuellement une plainte commune.
