Il y avait de l'ambiance vendredi soir dans le vestiaire montpelliérain à l'Allianz Riviera après la défaite du club héraultais face à Nice. Apprenant la phrase de Rolland Courbis, qui avait lancé à la presse des propos assez étonnants sur son avenir au MHSC : « Je suis fatigué, nerveusement et physiquement. J'ai besoin de réfléchir. Donnez-moi deux ou trois jours », le président et propriétaire de Montpellier est allé directement dire à son entraîneur ce qu'il avait sur le coeur. Devant son fils, Laurent, et sous le regard des joueurs, Loulou Nicollin a directement visé Rolland Courbis et une partie du staff. « Ah, vous voulez me niquer ?? Vous allez voir ce que vous allez voir ! », aurait hurlé, selon l'Equipe, le président de Montpellier, estimant que les bornes avaient été franchies.
Dans le Midi Libre, et une fois la pression retombée, Louis Nicollin a été moins explosif, mais tout aussi agacé. « Franchement, je trouve ça bizarre. Maintenant que tout va mieux, que l'équipe s'est refait la cerise, je ne vois pas pourquoi il pense à partir. Serait-ce un coup de pression pour être prolongé ? Non, je ne crois pas. Après, oui je le pique, mais c'est vrai que j'ai les boules par rapport aux matches amicaux. Cela ne m'empêche pas d'avoir de l'amitié pour Rolland. Après, s'il est fatigué et qu'il veut partir, je ne peux pas le retenir. Mais ce serait dommage. En plus, il a un contrat et un homme, ça va au bout de son contrat. Bref, on verra bien, j'attends qu'il m'appelle, mais ça ne m'empêchera pas d'être à la reprise de l'entraînement le 27 décembre. Par contre, s'il le faut et qu'on n'a plus d'entraîneur, je mettrai le survêtement… », a lancé le patron héraultais dans le quotidien local.