Louis Nicollin a décidé de réagir en deux temps à la défaite de Montpellier à Marseille, puisqu’après avoir passé une première couche samedi, le président du MHSC en a remis une deuxième ce dimanche dans l’Equipe. Et le volubile patron héraultais n’a pas du tout baissé d’un ton à l’encontre de son entraîneur, même s’il admet avoir forcé le trait, un peu comme d’habitude. S’il ne remet pas en cause les qualités de Fernandez, il lui demande quand même de se secouer ou de partir.
« Jeannot (Fernandez), c'est un type extraordinaire. J'ai parlé trop vite, je le regrette, il ne mérite pas ça. Mais j'assume ma connerie. Et je maintiens que l'équipe n'est pas bien faite. Je ne vais pas m'excuser, non ? Là, c'est à lui d'assumer. Il m'a aussitôt envoyé un texto pour me dire qu'il était désolé et navré. Je le sens fatigué. J'espère que ça va le faire réagir, a prévenu Loulou Nicollin, qui se fait quand même un poil menaçant histoire que le message passe bien. Le constat le plus désolant est encore ailleurs. Je ne prends pas de plaisir en nous voyant jouer. Il faut qu'on me force pour aller voir un match. À Marseille, on m'a traîné. Et il faut que les choses soient claires, je ne prendrai personne à la trêve. Jeannot devra faire avec ce qu'il a. S'il ne comprend pas, il me donne sa démission et voilà. Je suis sûr que ça va le piquer. Enfin j'espère… »